Le jeudi 20 novembre après-midi, la CPTS de Pantin a accueilli un évènement réunissant plus de soixante-dix participant-es, mobilisé-es autour d’un même enjeux : renforcer la coopération entre professionnel-les du territoire en améliorant le diagnostic des violences, en favorisant un cadre propice à l’accueil de la parole, et l’accompagnement des victimes de violences.
Six intervenant-es aux expertises complémentaires étaient présent-es pour partager leurs expériences et éclairer les enjeux actuels : Reju Rob, géographe de la santé, Raphaël Walczak, sage-femme de la Maison des femmes de Saint-Denis, Laëtitia Lasne, cheffe de service de l’UMJ de l’hôpital Jean Verdier, Soraya Haffad, directrice de l’association Nénuphar Médiation, Caroline Daniel, intervenante sociale du commissariat, Ingrid Poczobut, responsable du pôle Prévention, Médiation Urbaine et Accompagnement des Victimes de la ville de Pantin et Laure Dominjon, médecin généraliste exerçant au CheckPoint Paris, centre de santé sexuelle à approche communautaire dédié aux communautés LGBTI+ et travailleur-ses du sexe. Leurs contributions ont permis de mettre en lumière les difficultés rencontrées pour orienter les victimes, pour valoriser les bonnes pratiques et permettre d’identifier clairement les ressources du territoire.
Cet évènement répond à un besoin exprimé: la création d’un véritable maillage territorial nécessaire pour mieux identifier les interlocuteur-rices, fluidifier les orientations et rendre les actions de chacun-e plus lisibles. Pour cette raison, un des objectifs majeurs de la rencontre était de créer un espace d’échange entre professionnel-les et de favoriser les synergies entre métiers et structures.
L’après-midi a également été l’occasion de valoriser les travaux menés par la CPTS, notamment à travers le développement d’outils disponibles pour les professionnel-les. Ces outils permettent d’améliorer la circulation de l’information et de simplifier les démarches d’orientation pour les personnes victimes de violences.
La présence d’une facilitatrice graphique tout au long de l’évènement, a permis de traduire visuellement les idées, les échanges et les pistes d’action évoquées.
Cet évènement a révélé une réelle volonté de coopérer, de mieux se connaître et de construire ensemble un territoire plus lisible et protecteur pour les victimes.